On évoque souvent le mythe des patrons voyous. Le plus souvent c’est injustifié, mais dans le cas de Guy Van Eslande, ça pourrait être pour une fois la triste vérité.
Sous des dehors bonhomme, Guy van Elslande qui se faisait appeler «monseigneur » c’est en réalité le « Saigneur » d’Escaudain et surtout le symbole d’une certaine pratique des affaires.
La carrière de Guy Van Eslande c’est d’abord une suite de liquidations judiciaires. Il suffit de regarder internet et les sites spécialisés.
La dernière liquidation judiciaire, celle de Locarevi par exemple, vient après la liquidation des transports STVE (Société des Transports Van Elslande), etc.
Pour les honnêtes gens, une faillite veut dire appauvrissement. C’est malheureusement vrai quand un patron honnête a mis ses tripes dans l’entreprise, et la liquidation de l’entreprise est donc une situation qui le touche.
Ce n’est pas le cas avec Guy Van Eslande. C’est même exactement l’inverse.
Car Guy Van Eslande malgré ses multiples liquidations judiciaires est encore un homme très riche. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois qu’il liquide une société, et laisse des salariés sur le carreau et des millions de dettes, il ne s‘oublie jamais.
Les liquidations judiciaires de Guy Van Elslande semblent en réalité son moyen principal de s’enrichir. Il suffit de suivre les faits.
La liquidation judiciaire des transports Locarevi par exemple en octobre 2018, qui vient après la liquidation des transports STVE (Société des Transports Van Elslande) en avril 2018, et avant cela de bien d’autres sociétés de transport sur presque 40 ans.
Voici un petit mode d’emploi de comment des patrons peuvent s’enrichir sur le cadavre des salariés et des créanciers.
Petit mode d’emploi basé sur des faits objectifs et faciles à vérifier :
D’abord bien essorer sa société. Pour la Locarevi, elle s’est d’abord faite en vidant d’autres sociétés en liquidation telles que la flèche du Nord, etc.
Puis, sur Locarevi, tout a été bon pour enrichir Van Eslande. Celui-ci a ainsi vendu et encaissé à titre personnel en liquide des dizaines de camions vendus (Vendus « HS » mais en réalité roulants). Des centaines de milliers d’euros encaissés en liquide. On a retrouvé des liasses dans le plafond des bureaux avec aussi des micros pour espionner les salariés. Des plaintes sont en cours.
Ensuite, louer cher à sa propre société des biens immobiliers qu’on achète. Locarevi louait plusieurs des bâtiments que Van Eslande a mis à son nom propre mais qui ne lui ont rien couté.
Van Eslande généreux locataire payait tout à Van Elslande Propriétaire heureux.
Van Eslande selon internet a liquidé toutes ses sociétés sauf plusieurs sociétés immobilières qui sont bien vivantes et prospères.
Car avant les liquidations, bien sur, les loyers pour la poche de Van Elslande sont payés intégralement…
Et il ne faut pas se fâcher avec les gens qui servent : le comptable est lui aussi bien payé.
Évidemment, il y a des priorités moins importantes qui passent à la trappe : l’Urssaf, le fisc, les petits fournisseurs, le gasoil, …et les salaires qui ne sont toujours pas tous payés après 2 mois par le liquidateur.
Enfin, il faut encaisser le bâtiment payé par les loyers de la LOCAREVI. Mais le seul problème c’est qu’il y a encore des salariés…
Que faire ? Avec la technique de Van Elslande pas de souci!
En mai 2018, alors que la Locarevi employait plus de 30 salariés, Van Eslande s’est mis d’accord avec l’aide de son ami Michel Laude pour lui vendre le bâtiment VIDE.
Mais comment vider un bâtiment ou travaillent 30 personnes ? s’il voulait vendre le bâtiment, et encaisser de l’argent rapidement Van Eslande devait trouver le moyen de vite détruire l’entreprise et chasser les salariés.
Aussitôt dit aussitôt fait. Et en moins de 3 mois…
Pour cela, après avoir retiré tout l’argent de la LOCAREVI, il a suffi de « polluer » la situation sociale en la rendant impossible avec des médisances sur tout le monde.
il lui fallait des aides : un comptable aux ordres : M. Sebastien Bolle et une assistante « disponible » : Cathy Vaccaro.
Les salariés étaient tellement dégoutés de l’ambiance LOCAREVI qu’ils ont manifesté…pour être liquidés ! A la grande joie de Guy Van Eslande qui a sans rire mais avec sa fourberie classique a mis la liquidation sur le dos de la concurrence des « pays de l’est ».
Acte Suivant : Guy Van Eslande s’apprête tranquillement à encaisser l’argent des bâtiments payés par LOCAREVI. Avec l’aide de Michel Laude de Vitry en Artois un marchand de biens qui aime le béton mais surtout le liquide.
Guy Van Eslande va retrouver de « la fraicheur » au nez et à la barbe des liquidateurs qui ont quelques liasses et quelques camions de retard…
Enfin, cet argent frais pourrait servir sans doute à régler les ouvriers non déclarés qui rénovent sa maison à Sin le Noble et l’Hotel le « Chambord » que Van Eslande a acheté et compte bien en profiter avec son assistante Cathy Vaccaro.
Une belle retraite de Seigneur en perspective…(mais qu’en pense Madame Van Elslande) ?
De Locarevi il ne reste rien. Guy Van Eslande a même cassé le grillage et depuis plusieurs semaines rentre pour piller le local, récupérer ce qu’il peut. Pas de petits profits.
Mais que ceux qui n’ont pas suivi l’histoire se rassurent. le film va bientôt recommencer.
Dans quelques semaines, Van Elsande, avec ses prête-noms et complices dont sa secrétaire particulière, Cathy Vaccaro, et le comptable Sébastien Bolle, vont sans doute remonter une nouvelle société de transport, comme si de rien était pour que la même opération puisse se renouveler encore dans 1 ou 2 ans.
Pourquoi arrêter de jouer quand on gagne aussi facilement ?
Ce que Bolle, Vaccaro, Laude et Van Elslande et associés ne savent pas c’est que dans un petit village tout se sait et tout le monde connait l’histoire : le fisc, la police, la justice, sont bien au courant et s’organisent en ce moment pour agir.
Le piège va t-il se refermer sur tout cette équipe ?
On verra…car il semble que les gens comme Cathy Vaccaro, Sébastien Bolle, Michel Laude et Guy Van Elslande se croient protégés et agissent vraiment au-dessus des lois, se baladent ensemble, racontent leurs malversations, se moquent ouvertement du liquidateur et du commissaire-priseur, et continuent à venir tranquillement dans les locaux Locarevi pour se servir.
La police met en prison les voleurs de poules. Mais pour les vrais bandits elle ferme souvent les yeux.
En 40 ans, guy Van Elslande s’est fait beaucoup d’ennemis, de gens qu’il a roulé, et vraiment très peu d’amis. A croire qu’il ne réalise pas le champ de ruines qu’il laisse.
N’importe qui se dirait qu’elle risquerait d’avoir à payer les dettes de la liquidation, ou de croiser un fournisseur. Pas Van Elslande, qui se dit sans doute qu’il arrivera encore à passer entre les gouttes et les casseroles.
Ca va être très dur, mais on ne sait jamais, avec un peu de chance, une enveloppe bien placée peut calmer la situation…
Pour les salariés de la Locarevi qui attendent un paiement après 2 mois. Eux n’ont pas le choix et peuvent se rhabiller d’un Gilet Jaune !
C’est ce type d’histoires qui font que le chômage continue en France : la morale c’est que c’est plus rentable de détruire que de construire une entreprise.
Tout ceux qui peuvent aider à ce que ce type d’histoires ne se reproduisent pas, peuvent faire des commentaires sur les histoires similaires qu’ils ont eu. C’est un acte citoyen de dénoncer les injustices pour faire peut être bouger les choses et que la police et la justice fassent enfin leur travail.
En attendant, à la fin du film Locarevi c’est toujours les mêmes qui gagnent.
Mise à jour du 28/06/2019 : Quelques infos qui montrent que les choses progressent :
1) La justice a ouvert en mars 2019 le cahier des condamnations de Guy Van Eslande : article la voix du nord qui a trouvé un nouveau nom à M Guy Van Eslande: “le patron barbouze de bas étage”
https://lavdn.lavoixdunord.fr/565126/article/2019-04-08/le-patron-barbouze-espionnait-ses-salaries
2) Comme prévu, on prend les mêmes et on recommence : l’assistante de Van Elslande, Cathy VACCARO, récemment encore coiffeuse et esthéticienne à Escaudain, a bien crée en mai 2019 une “société de transport” domiciliée dans le local encore fumant de LOCAREVI à Escaudain : Société SATED SOCIETE D’AFFRETEMENT TRANSPORT ENTREPOSAGE DISTRIBUTION (SATED FRANCE): https://www.societe.com/societe/societe-d-affretement-transport-entreposage-distribution-850689761.html
SATED ? Espérons que cette info aidera les autorités et les créanciers a avoir des informations utiles à temps sur cette nouvelle et belle entreprise…
3) La même Cathy Vaccaro a crée en juin 2019 avec Van Elslande une sociéte LOCATION VACCARO domiciliée aussi chez Locarevi : https://www.societe.com/societe/societe-vaccaro-location-851549386.html
La verite sur Locarevi 
Quelques infos qui montrent que les choses progressent :
1) La justice a ouvert en mars 2019 le cahier des condamnations de Guy Van Eslande : article la voix du nord qui a trouvé un nouveau nom à M Guy Van Eslande: « le patron barbouze de bas étage »
https://lavdn.lavoixdunord.fr/565126/article/2019-04-08/le-patron-barbouze-espionnait-ses-salaries
2) Comme prévu, on prend les mêmes et on recommence : l’assistante de Van Elslande, Cathy VACCARO, récemment encore coiffeuse et esthéticienne à Escaudain, a bien crée en mai 2019 une « société de transport » domiciliée dans le local encore fumant de LOCAREVI à Escaudain : Société SATED SOCIETE D’AFFRETEMENT TRANSPORT ENTREPOSAGE DISTRIBUTION (SATED FRANCE): https://www.societe.com/societe/societe-d-affretement-transport-entreposage-distribution-850689761.html
SATED ? Espérons que cette info aidera les autorités et les créanciers a avoir des informations utiles à temps sur cette nouvelle et belle entreprise…
3) La même Cathy Vaccaro a crée avec Van Elslande une sociéte LOCATION VACCARO domiciliée aussi chez Locarevi : https://www.societe.com/societe/societe-vaccaro-location-851549386.html
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